Lancé le 5 mai 1937, Le Wilhelm Gustloff est un prestigieux navire de croisière de grandes dimensions qui porte le nom d'un responsable nazi assassiné en 1936 de la Kraft durch Freude , organisation de loisirs créée par le dirigeant national-socialiste Robert Ley afin de concilier la classe ouvrière.
Le navire fait 208 mètres sur 24, il a un tonnage de 26 000 tonnes et est conçu pour transporter un total de 1 865 personnes. Étant utilisé par la Kraft durch Freude, il ne comporte pas de classe de luxe, ce qui est un fait rare pour l'armement des navires de croisière de l'époque.
Le Wilhelm Gustloff sert pour de nombreuses croisières pendant 2ans. Il est réquisitionné le 22 septembre 1939 pour être transformé en navire-hôpital de la marine de guerre. Lors de la campagne de Norvège au printemps 1940, il est utilisé pour rapatrier les blessés. Le 20 novembre 1940, l'ancien paquebot est mis à quai au port de Gotenhafen (aujourd'hui Gdynia, en Pologne), afin d'y servir de caserne flottante pour la seconde division-école de sous-mariniers.
Début 1945, la progression des troupes soviétiques et la défaite de l'Allemagne semblent inéluctables. La Prusse-Orientale accueille de nombreux civils et militaires fuyant l'offensive de l'Armée rouge.
Dans le cadre de l'opération Hannibal employant quatre grands navires de transport pour évacuer la population. Plusieurs milliers d'entre eux prennent place à bord du Wilhelm Gustloff qui lève l'ancre au matin du 30 janvier 1945, dans l'espoir de rejoindre les ports de Flensburg et de Kiel, encore libres de toute occupation. Une liste officielle dresse le nombre de 7 956 personnes à bord, comprenant membres d'équipage, soldats et réfugiés civils. Dans les faits, ce nombre est très supérieur. Il dépasse les 8 000 personnes et de récentes recherches (Heinz Schön) avancent le chiffre de 10 050 personnes. L'unique certitude est que plus de 4 000 enfants et adolescents s'y trouvaient alors.
Cependant, la Mer Baltique est alors peu sûre, car de nombreux sous-marins de la marine soviétique y patrouillent afin de couler tout navire allemand qu'ils pourraient croiser. Dès le début du voyage du Wilhelm Gustloff, trois sous-marins sont signalés, mais ils sont jugés sans danger pour le paquebot.
Au soir du 30 janvier, le Wilhelm Gustloff, escorté d'une seule vedette lance-torpille, reçoit un message d'une formation de dragueurs en approche lui demandant de naviguer avec les feux de position allumés pour éviter tout risque de collision entre les navires, ce que le capitaine Petersen exécute immédiatement. Mais un quatrième sous-marin se trouvait alors en patrouille à proximité, le long de la côte basse de Poméranie orientale : le S13.
le capitaine du sous-marin, fait armer 4 torpilles, dénommées « pour la mère-patrie », « pour le peuple soviétique », « pour Léningrad » et « pour Staline ». La dernière fait long feu et doit être retirée du tube puis désamorcée en catastrophe, tandis que les trois premières touchent le paquebot qui coule en moins de 50 minutes.
Les torpilles vont exploser contre les flancs bâbord du grand paquebot allemand. La première pulvérise le compartiment de l'équipage à l'avant. La seconde détonne juste en dessous de la piscine où des dizaines d'auxiliaires féminines de l'armée ont trouvé refuge. La troisième explose dans la salle des machines, plongeant instantanément le bâtiment dans le noir.
Pendant ce laps de temps, une grande panique règne à bord du navire bondé, où les canots de sauvetage sont en sous-nombre et assaillis. L'un des rescapés
le mécanicien Johann Smrczek fera le récit des événements. Ayant rejoint le pont supérieur aménagé pour les blessés du front oriental, il y a « pris conscience du drame qui se déroulait en bas. À travers les vitres blindées, je ne pouvais les entendre crier. Mais les gens étaient serrés comme des sardines et le pont inférieur était déjà à moitié couvert d'eau. Et j'ai vu des éclairs, des coups de feu. Les officiers tuaient leur propre famille.[1] »
Seuls 996 rescapés sont secourus par des navires accourus à la rescousse groupé autour du croiseur lourd Admiral Hipper, laissant derrière eux plusieurs milliers de victimes.
Selon des études récentes (Heinz Schön), son naufrage provoqua la mort d'au moins 5 300 personnes, une source allemande annonce le chiffre d'environ 9 343 personnes, ce qui en ferait la plus grande catastrophe maritime de tous les temps. Selon d'autres sources, le nombre de victimes du Gustloff serait même de 12 000
S'il fut le plus meurtrier, ce naufrage ne fut pas le seul. Le même sous-marin S-13 – dont le commandant, le capitaine Marinesko, sera fait Héros de l'Union Soviétique en 1990, à titre posthume – torpille, le 10 février 1945, le navire-hôpital General VON STEUBEN14600tonnes, qui sombre avec les 3.500 blessés de la Wehrmacht qu'il transportait il y avait environs 5200passagers, il yaura 659 survivant. Le 16 avril, c'est au tour du navire de transport GOYA,cargo de 131metres dont on estime qu'il embarquait entre 6.000 et 7.000 réfugiés, frappé par un autre submersible soviétique. On comptera seulement 183 survivants.le 26 avril ses au tour de l ARCONA 27500tonnes qui est bombardé par l aviation britannique avec environ 8000 passagers il yaura 350 rescapés
debut 1945 face a l avancé des troupes russes 2.5 millions de réfugiés seront évacué par 800 navires,et devront faire face au 30.000 mines allemandes ainsi que 60.000 mines alliés(par avions) auront été balancé dans la baltique 7 sous marins,347 personnes périront face a ses mines,37 navires allemands seront coulé debut 1945, sans compté sur les commandants de sous marins qui braveront les ordres en évacuant 2500 refugié,le sous marin U299 ou le U3505 qui évacura 50 jeunes de 12 a 16ans,5femmes,et 1 bebe
il enmenera ses 125 passagers a bon port et sera coulé quelques jours plus tard lors d un bombardement
corsica-navires, Posté le dimanche 08 février 2009 15:52
jolie navire!